Incendie, Prévention

Les feux, ce n’est pas que l’été ! C'est dès le printemps, on vous explique tout.

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Aujourd’hui, c’est un terme que nous entendons et lisons partout : « saison » des feux. Mais, ce qu’il faut savoir sur le Massif des Landes de Gascogne, c’est qu’il en existe deux ! Et que la première commence dès le début du printemps, le réchauffement climatique ne justifie pas tout. On vous explique juste en dessous…

Saison 1 : le printemps ?

Les risques de départs de feu augmentent dès le printemps et jusqu’à avril, et pour de multiples raisons. La météo, oui, mais pas que. Voici ce qu’engendre l’arrivée des beaux jours.

Après l’automne et l’hiver, les sols peuvent être recouverts d’eau notamment les pistes et les parcelles forestières ; le rôle des fossés est alors primordial afin de contribuer à à la régulation et l’évacuation des eaux.  A cette période, les accès au cœur des massifs peuvent donc être impactés. Ces éléments font que, si un feu se déclare, il peut être plus compliqué d’y accéder rapidement.

C’est pour cela que le rôle des ASA de DFCI est très important, afin d’identifier tout au long de l’année les aménagements à entretenir afin que la forêt soit accessible à chaque instant.

Après la pluie vient le beau temps

Les premiers rayons du soleil assèchent les végétations herbacées mortes pendant l’hiver ; dans la région, il s’agit principalement de fougères et de molinie. Mortes et sèches, ces deux plantes constituent un combustible pouvant propager un feu très rapidement.

L’arrivée des beaux jours est aussi synonyme de retour des balades et autres sorties en forêt, des premiers barbecues et rassemblements festifs. L’appel du grand air : y répondre c’est bien, en ayant les bons comportements, c’est mieux !

C’est pour toutes ces raisons que, dès le 1er mars de chaque année,
le niveau de vigilance préfectoral passe automatiquement en niveau jaune (modéré) pour appeler à la vigilance de tous.

Saison 2 : l’été !

Dès juin, chaleur et niveau de sécheresse s’amplifient avec l’été et amènent un risque supplémentaire d’incendie. Arbres et végétations sont très sensibles et peuvent s’enflammer plus vite.

Ce risque est également amplifié en lien avec la population estivale qui augmente avec la présence de touristes et de vacanciers. Rappelons-le, 94 % des départs de feu sont causés par une activité humaine, et sont très souvent accidentels.

Il est plus que jamais nécessaire d’adopter les bons comportements afin de préserver nos forêts !

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